Votre enfant adore les jeux vidéo, TikTok, Snapchat ou Instagram ? Que vous trouviez cela super ou plutôt angoissant, l’internet offre une dimension plus profonde aux contacts sociaux, à la créativité et à la détente. Essayez donc de faire abstraction de votre GSM ou de votre PC… C’est difficile, hein ?

 

En tant que parents, nous nous faisons tout de même souvent du souci. Est-ce que tout ça reste bien agréable et sain? Comment protéger mon enfant contre les risques en ligne? Ces questions sont normales, car la médaille d’internet a deux faces. Nous pouvons apprendre à nos enfants à les gérer. Et pour nous, en tant que parents, c’est une tâche importante, mais pas évidente. Il est normal que parfois vous ne sachiez pas très bien, que vous ayez des doutes et que vous ayez l’impression d’être « à côté de la plaque » quand il s’agit d’éducation à internet. Il n’y a rien de mal à douter et c’est pourquoi vous trouverez de nombreuses informations et conseils ici.

Vous avez besoin d’encore plus de soutien? Dans ce cas, appelez gratuitement Child Focus au 116 000. Nous vous écoutons, nous réfléchissons avec vous, et ce, 24h/24 et 7j/7.

L’internet offre de nombreuses possibilités

Les enfants ou les jeunes et l’internet, ça ressemble bien à un match made in heaven ! En effets, ils aiment :

  • jouer à des jeux… Vive les jeux en ligne;
  • se mettre en scène… TikTok ou YouTube sont tout simplement parfaits;
  • discuter sans fin avec leurs amis… Les réseaux sociaux sont idéaux;
  • se montrer au monde… Bonjour Instagram.

Aujourd’hui, les enfants et les jeunes ne sont pas différents d’il y a 20 ans. Vous aussi, lorsque vous étiez plus jeune, vous auriez certainement trouvé tout cela génial. Il en va de même pour votre enfant. Il y a simplement plus de plateformes que vous n’auriez pu en rêver « à votre époque ». Alors, ne vous focalisez pas exclusivement sur les sites Web, plateformes ou technologies que vos enfants utilisent. Essayez surtout d’observer leur comportement et leurs motivations. Repensez à l’époque où vous-même étiez enfants pour mieux comprendre ce qu’ils font et pourquoi. Voilà le secret d’une discussion réussie à ce propos avec votre enfant : parlez de son comportement, de ce qu’il peut faire et de ce à quoi il doit faire attention. Il ne s’agit pas de plateformes, de sites Web ou de smartphones…. mais d’éducation, de valeurs et de normes. Et en tant que parent, vous êtes doué pour ça.

Que font les enfants et les jeunes en ligne?

Les enfants et les jeunes passent des heures et des heures en ligne, c’est une évidence. Mais que font-ils exactement de tout ce temps ?
L’âge charnière pour posséder un GSM est passé ces dernières années de 12 ans à 9 ans.

En plus de regarder des vidéos et écouter de la musique, jouer à des jeux sont les activités préférées des enfants (6-12 ans). YouTube, Spotify et Netflix sont leurs plateformes favorites. Dès qu’ils ont un GSM, TikTok, Snapchat et WhatsApp viennent s’y ajouter.

YouTube et Instagram sont les plateformes préférées des jeunes (12-18 ans). 89 % des jeunes utilisent YouTube au moins une fois par semaine. Pour Instagram, ce chiffre s’élève à 86 %. La plupart des adolescents n’utilisent pas TikTok chaque semaine : 28 % en font une utilisation hebdomadaire. 39 % seulement des jeunes utilisent Facebook toutes les semaines.

Image Child

Les enfants choisissent un canal différent pour chaque objectif de communication. Textos aux parents, rencontres d’amis via Snapchat ou Instagram et discussions des tâches scolaire via Whatsapp.

L’internet dans notre famille

L’éducation dans un monde numérique

L’éducation dans cette ère numérique semble être un défi de taille au vu de la vitesse à laquelle les outils changent. Dans quels domaines vaut-il mieux encadrer votre enfant et dans quels domaines est-ce inutile ?

•    Aspect technique : INUTILE. Bien souvent, votre enfant n’a pas besoin de vous dans ce domaine, car cela lui paraît très naturel.
•    Choses à faire et à ne pas faire, comportement en ligne, problèmes liés aux valeurs, normes, à l’image de soi, au respect et à l’intégrité personnelle : UTILE. Vous êtes doué pour cela étant donné que vous avez déjà répondu à ces questions pour des situations hors ligne.

Votre enfant a une question ou un problème ? Essayez de ne pas vous focaliser sur l’aspect « technique », mais concentrez-vous sur le comportement et les relations et parlez-en. Si vous ne savez pas quoi faire, appelez Childfocus via le numéro d’urgence gratuit 116 000.

Règle d’or : restez positif !

  • Ne vous concentrez pas uniquement sur les risques, mais faites preuve d’intérêt pour les choses positives.
  • Engagez un dialogue ouvert et demandez à votre enfant de décrire son univers en ligne.
  • Travaillez ensemble : jouez à un jeu, créez une vidéo ou un blog ensemble. Ainsi, vous établissez un lien avec votre enfant sur lequel vous pourrez vous appuyer plus tard pour discuter de choses moins agréables. Si l’internet est un thème ouvert, votre enfant viendra plus facilement vous parler d’un problème.

Ressources & outils

Jungle Web

Jungle Web est un jeu éducatif de rapidité, d’observation et de connaissance dans lequel l’usage sûr d’internet joue un rôle essentiel. Avec des cartes, des symboles, des défis et des questions, Jungle Web encourage un dialogue positif au sein de la famille sur les activités des jeunes en ligne. Découvrez plus d’infos sur ce jeu ici.

Sûr ou pas, ton mot de passe?

Via ce site internet les enfants apprennent ce qu’est un bon mot de passe. Ils peuvent créer de manière créative un mot de passe sûr. Découvrez plus d’infos sur ce site ici.

Online challenges – Parlez-en avec vos enfants

Les jeunes participent souvent à des défis en ligne parce qu’ils sont curieux ou simplement pour le plaisir. Certains y participent pour le kick ou pour dépasser leurs propres limites. D’autres encore s’y joignent parce que leurs amis le font. Comment en parler avec votre enfant ? Vous pouvez utiliser ce démarreur de conversation pour lancer la discussion. Découvrez plus d’infos sur cet outil ici.

Cybersimple

En collaboration avec Google et Test Achats, Child Focus a développé un site internet avec des conseils afin de naviguer sur le Web de manière sûre et responsable. Découvrez plus d’infos sur cette plateforme ici.

Donnez des consignes

Qui dit « éducation aux supports numériques » dit aussi « consignes ». 82% des enfants sont soumis à des règles chez eux concernant l’utilisation des médias. Pour 58% d’entre eux, il s’agit du temps passé devant un écran et pour 45% du moment où ils peuvent utiliser les médias. Les règles deviennent de moins en moins nombreuses à mesure que les enfants grandissent.
Comment établir les consignes  ?

•    Partez d’une approche positive : concentrez-vous sur ce que votre enfant a le droit de faire et n’a pas le droit de faire.
•    Demandez l’avis de votre enfant et établissez les règles ensemble.
•    Rédigez un contrat que tout le monde signera (y compris vous-même en tant que parent, par exemple pour le sharenting*).
•    Faites confiance à votre enfant pour suivre les règles sans contrôle permanent. Les adultes qui contrôlent ou installent des filtres / systèmes de contrôle sans consultation brisent le rapport de confiance avec leur enfant. En conséquence de cette perte de confiance, votre enfant vous cachera plus de choses et le fera mieux, si nécessaire en utilisant un deuxième GSM secret.
•    Donnez des consignes réalistes : partez du principe que votre enfant peut et sait. Par exemple, les jeunes s’agacent que l’on puisse supposer qu’ils ne comprennent pas le principe de respect de la vie privée.

Équilibre numérique

De nombreux écrans sont présents dans la vie de votre enfant (console de jeu, PC, GSM, tablette). Par conséquent, donnez des consignes concernant le temps passé devant les écrans, dans une ambiance ouverte et positive.

Découvrez les conseils de Jouezmalin pour favoriser une pratique de jeu vidéo saine et responsable.

Filtres, systèmes de contrôle et contrôle parental

Les filtres, les systèmes de contrôle ou le contrôle parental semblent être une bonne idée à première vue pour protéger votre enfant contre tout contenu inadapté. Toutefois, ce n’est pas vraiment la solution idéale.

•    Peu de filtres vont effectivement arrêter tout ce que vous souhaiteriez bloquer. Aucune barrière technique ne peut empêcher un enfant de tomber sur un contenu inadapté. Ce qui se trouve sur les réseaux sociaux, notamment, peut difficilement être filtré.
•    Il n’existe aucun filtre qui puisse contrôler les interactions entre utilisateurs de l’internet . De nombreuses informations ne peuvent pas simplement être qualifiées de « bonnes » ou de « mauvaises ». Beaucoup de choses dépendent de votre enfant, de son âge et de son état d’esprit.
•    Les enfants ont souvent accès à différents appareils et ceux-ci ne sont pas tous nécessairement équipés des mêmes systèmes de contrôle.
•    Un filtre ne peut jamais remplacer la communication et l’éducation. Le filtre internet ultime commence par le lien entre les adultes et les enfants.

Que pouvez-vous faire ?

•    Donnez des consignes pertinentes à votre enfant et respectez-les.
•    Discutez de manière positive et intéressée de ce que fait votre enfant et de ce qu’il voit en ligne.
•    Apprenez à votre enfant à s’adresser à vous ou à une personne de confiance en cas de problème ou de question.
•    Vous voulez tout de même installer un système de contrôle ? Parlez-en à votre enfant ! Ainsi, votre relation reste positive et votre enfant n’a pas l’impression que vous l’espionnez. Ce serait néfaste pour votre rapport de confiance, nécessaire pour discuter et pour veiller à ce que votre enfant vienne vous trouver en cas de problème.

Qu’est-ce que le sharenting?

C’est tout simplement le partage de photos et de vidéos de vos enfants ou petits-enfants sur les médias sociaux, souvent sans que les intéressés y aient consenti.

Sharenting

Il n’y a rien de mal en soi, mais tenez toujours compte de la vie privée de votre enfant. Le droit au respect de la vie privée est un droit de l’Homme et par conséquent, c’est également un droit important de l’enfant. Les enfants ont aussi le droit de décider (ou de participer à la prise de décision) de ce qui est partagé les concernant. Demandez l’autorisation de votre enfant pour partager une photo. Les jeunes enfants peuvent difficilement en juger, mais vous serez surpris par la rapidité à laquelle ils expriment une opinion. Les enfants de 7-8 ans sont déjà en mesure de le faire. Plus ils sont âgés, plus leur opinion à ce sujet est affirmée.

Cliquez ici pour accéder à une procédure qui vous aidera à vérifier si une photo ne pose vraiment aucun problème.

1 : Tout le monde peut-il voir cette photo ?

Et nous entendons par là : vraiment tout le monde. Car oui, vous pouvez partager une photo avec vos amis sur Facebook, mais ces amis peuvent télécharger la photo en question, la taguer, la transférer, la partager, … Vous devez donc partir du principe que plus de gens que vous ne le pensez verront votre photo.

O « Hmm, peut-être qu’il ne vaut mieux pas dans ce cas » > gardez la photo pour vous
O « Pas de problème, tout le monde peut la voir» > passez à la question 2

2 : Est-ce que c’est intéressant ? Et est-ce que ça le sera encore plus tard ?

Peut-être que la photo est mignonne et/ou amusante aujourd’hui, sans quoi vous ne voudriez pas la partager. Mais voyez un peu plus loin. Cet enfant qui hurle de colère, qui fait des pitreries amusantes, qui prononce mal certains mots ou qui joue avec le contenu de son pot : il y a très peu de chance que votre adolescent ait envie de se revoir comme ça.

O « Ok, ça peut être gênant plus tard » > gardez la photo pour vous
O « Ça conviendra aussi plus tard » > passez à la question 3

3 : Y a-t-il de la nudité ?

D’adorables petites fesses de bébé, des petites filles en bikini sur la plage : nous pensons généralement qu’une pointe de nudité est bien innocente lorsque les enfants sont encore petits. Bien entendu, ce n’est pas un problème de montrer ces photos dans un contexte familial, mais en ligne, mieux vaut être prudent. Nous constatons parfois que ces photos peuvent être sorties de leur contexte et arriver sur des sites où des photos d’abus d’enfants sont partagées ou encore où des enfants sont sexualisés. Ce n’est donc pas parce que vous ne pensez pas à mal que votre partage sera toujours interprété innocemment.

O « Aïe, on voit un zizi, un vagin ou une fesse sur cette photo » > gardez la photo pour vous
O « Pas de problème, aucune nudité » > passez à la question 4

4 : Vos paramètres de respect de la vie privée sont-ils en ordre ?

Toutes les études ont démontré que les parents en savent généralement très peu concernant les paramètres de respect de la vie privée. Pourtant, ils doivent protéger les photos et vidéos, surtout celles d’enfants.

O « Plaît-il ? Je n’y connais vraiment rien aux paramètres de respect de la vie privée » > Ne publiez pas votre photo ou adaptez vos paramètres de respect de la vie privée
O « Ok, j’ai vérifié/adapté mes paramètres de respect de la vie privée » > Bien, passez à la question 5

5 : D’autres personnes figurent-elles aussi sur la photo ?

Peut-être y avait-il d’autres enfants dans la piscine, sur l’aire de jeux ou à la fête d’anniversaire, ce qui implique un risque réel qu’ils figurent également sur la photo. D’autres enfants sont-ils reconnaissables ? Dans ce cas, selon la loi belge, vous devez d’abord demander l’autorisation des parents en raison du droit de portrait pour prendre une photo, la partager avec d’autres et la taguer.

O « Zut ! Je n’ai pas les coordonnées des autres parents » > C’est parfaitement compréhensible, mais de préférence, ne publiez pas votre photo
O « Mon enfant est le seul à figurer sur la photo » OU « J’ai vérifié avec les autres parents, tout le monde est d’accord » > Vous y êtes presque, passez à la question 6

6 : Avez-vous demandé l’autorisation de votre enfant ?

Comment ça ? C’est tout de même moi qui décide ce que je publie ! En théorie, oui (si cela reste dans les limites du convenable, du moins) et tant que votre enfant ne sait pas parler, lui demander son autorisation n’a aucun sens. Cependant, si vous ne voulez pas que votre enfant jette plus tard sa vie privée en pâture sur l’internet, ne le faites pas non plus. En lui demandant dès à présent son autorisation, votre enfant saura ce que sont les réseaux sociaux et ce que vous y faites, vous les présenterez comme quelque chose de normal.

O « Non, car mon enfant n’est âgé que de quelques mois » > Dans ce cas, vous ne pouvez effectivement pas demander d’autorisation. Est-ce que vous avez passé en revue toutes les questions qui précèdent ? Dans ce cas, appuyez sur le bouton de publication et profitez des like et des commentaires !
O « Oui et mon enfant ne veut pas, dommage » > C’est effectivement dommage, mais ne publiez pas la photo, par respect pour sa vie privée.
O « Oui et mon enfant dit : vas-y ! » > Super, appuyez sur le bouton de publication et profitez des like et des commentaires !

 

Relations en ligne et sexualité

Aujourd’hui, le développement sexuel des jeunes, se joue aujourd’hui aussi bien en ligne que dans la vie réelle.

En tant que parent, il est normal que vous soyez soucieux de ce que votre enfant partage en ligne.

Tout comme un contraceptif ne garantit jamais un risque 0, nous ne le garantissons pas non plus. Il y aura toujours des risques et les enfants doivent apprendre à y faire face. Interdire ou taire la sexualité en ligne n’est pas une bonne idée, tout comme espérer que les adolescents ne fassent pas certaines choses. Ça ne fonctionne pas. Cependant, nous devons parler avec les enfants de sexualité positive et de l’expérience en ligne comme un complément divertissant et sûr.

Ne repoussez pas ces discussions trop longtemps. Le fait que vous deviez attendre un certain âge est une fable. Vous n’allez pas réveiller l’eau qui dort ni « mettre des idées dans la tête » de votre enfant. Au contraire, les enfants et les jeunes sont plus résistants hors ligne et en ligne lorsqu’ils considèrent la sexualité comme un sujet de conversation normal.

Cliquez ici pour plus d’infos et de conseils. 

Sexting

Qu’est-ce que le sexting?

c’est la contraction des mots anglais « sex » et « texting » qui renvoie à l’échange de messages, photos ou vidéos à caractère sexuel par l’intermédiaire d’un support numérique.

Deux jeunes s’envoient des photos d’eux nus, ils trouvent cela excitant et divertissant !

L’échange d’images ou de messages à caractère sexuel est une manière d’expérimenter la sexualité, à toutes les époques et à tous les âges. Ainsi, le sexting peut faire partie d’un développement sexuel sain dans le cadre duquel les jeunes testent pleinement et façonnent leur identité (sexuelle).

Comment parler au mieux du sexting ?

  • Parlez-en spontanément en réagissant à certains événements comme un programme télévisé, une interview à la radio ou une situation de sexting qui s’est produite à l’école.
  • Accordez une vie privée à votre enfant : regarder ou contrôler en cachette ce que votre enfant envoie et à qui n’est pas bon pour votre relation de confiance.
  • Discutez-en de manière positive et ouverte : vous augmentez ainsi les chances que votre enfant vienne vous trouver en cas de problème. S’il trouve parfois difficile de parler avec vous en tant que parent, renvoyez-le à une autre personne de confiance (le dirigeant d’un mouvement de jeunesse, un enseignant ou une organisation à l’écoute comme Child Focus ou Awel, …).

De quoi discuter ?

  • Le consentement occupe une place centrale : personne ne doit jamais vous contraindre ou vous persuader de faire quelque chose que vous ne voulez pas faire. Le sexting n’est acceptable que si les deux personnes concernées en ont envie. Si une seule personne doute encore, ne serait-ce qu’un peu, ne le faites pas. Envoyer un sexto sans qu’on vous l’ait demandé est absolument inacceptable et en outre, c’est punissable. Vous en apprendrez plus à ce sujet dans la section « Lorsque les limites sont franchies ».
  • Le sexting a lieu entre personnes qui se font confiance. Recevoir un sexto est un cadeau intime. Il faut avoir la confiance d’une personne pour en recevoir un. Ne trahissez pas cette confiance. Si vous le faites, vous êtes condamnable. Vous en apprendrez plus à ce sujet dans la section « Lorsque les limites sont franchies ».
  • Une fois qu’une photo est en ligne, ce n’est pas facile de la supprimer. Une fois que vous avez envoyé un sexto, vous ne contrôlez plus ce qu’il va se passer. Par conséquent, mettez-vous d’accord .
  • Le sexting est plus sûr si vous n’êtes pas reconnaissable. Cela signifie que :
  1. Votre visage n’est pas visible.
  2. Vos tatouages, piercings, taches de naissance, accessoires ou autres éléments distinctifs ne se voient pas.
  3. Le fond est neutre ou sans poster ou autre élément reconnaissable.

Sexting problématique

Découvrez ici à quel moment le sexting devient problématique, comment en parler avec votre enfant et quelles démarches entreprendre si votre enfant y est confronté.

Webetic.be

 

 

Porno

Le porno montre un comportement sexuel (sous différentes formes comme des photos, des films, des dessins, etc.) afin d’éveiller un désir sexuel. Internet a entraîné une augmentation exponentielle de la quantité et de la disponibilité du porno.

Il n’est ni anormal ni inquiétant que votre enfant regarde du porno. Les jeunes sont curieux à l’égard du sexe et ils ont atteint la vitesse de croisière de leur développement sexuel, avec une libido débordante. De plus, internet offre la possibilité d’obtenir des informations concernant la sexualité en toute discrétion.

Comment parler au mieux du porno ?

  • Parlez de manière positive et ne reportez pas à plus tard la discussion concernant la sexualité et le porno. Le fait que vous deviez attendre un certain âge est une fable. Vous ne risquez vraiment pas de réveiller l’eau qui dort. Au contraire, les enfants et les jeunes sont plus résistants hors ligne et en ligne lorsqu’ils considèrent la sexualité comme un sujet de conversation normal.
  • Parlez-en spontanément en réagissant à certains événements comme un programme télévisé, une scène de sexe que vous avez ou non zappée ou une interview à la radio.
  • Accordez une vie privée à votre enfant : regarder ou contrôler en cachette ce que votre enfant envoie et à qui n’est pas bon pour votre relation de confiance.
  • Discutez-en de manière positive et ouverte : vous augmentez ainsi les chances que votre enfant vienne vous trouver en cas de problème ou de questions.
  • Précisez que les films porno sont rarement un reflet réaliste de la sexualité et des relations. Expliquez qu’ils sont faits avec des acteurs et que les scènes sont tournées (plusieurs fois) avant d’être montées par des professionnels. Le porno crée l’idée que tout le monde a toujours envie de sexe, qu’il n’y a jamais de problème et que cela peut durer indéfiniment.
  • Expliquez à votre enfant que dans une relation saine, les partenaires sont égaux, que le consentement est important et que vous pouvez dire « non ». Précisez que dans le porno, la femme est souvent représentée comme soumise et que l’accent est mis sur le plaisir sexuel. Dans la réalité, vous devez parler de ce que vous voulez et de ce que vous ne voulez pas ainsi que de la manière dont cela est possible en toute sécurité.

Cliquez ici si vous vous inquiétez de la nature et de la quantité de porno que votre enfant regarde.

 

Contact avec des inconnus

L’internet et les réseaux sociaux sont idéaux pour communiquer avec les autres. En ligne, les enfants et les jeunes discutent surtout avec des personnes qu’ils connaissent aussi dans la vie réelle. Bien entendu, vous pouvez aussi rencontrer de nouvelles personnes, par exemple par le biais de jeux vidéo. Tous les inconnus ne représentent pas un danger pour votre enfant. De plus, les expériences désagréables ont généralement lieu dans un environnement de personnes connues. Par conséquent, la règle de « ne pas avoir de contact avec des inconnus » envoie aux enfants un signal trompeur et peu clair. Rencontrer de nouvelles personnes est agréable et important, et cela n’est pas différent pour les enfants et les jeunes. Au contraire, ils s’ouvrent souvent très facilement aux autres. En tant que parent, vous pouvez stimuler ce comportement et en même temps, il est bon de pousser les enfants à avoir une réflexion critique concernant les rencontres avec des inconnus, en ligne et dans la vie réelle.

Apprenez à votre enfant à se protéger en étant attentif à ce qui suit :

  • Sur les plateformes ouvertes et les jeux, choisissez un pseudonyme neutre pour le nom d’utilisateur. Celui-ci ne doit pas faire référence au prénom ou au nom de famille, à l’âge ou au sexe de votre enfant. Un nom d’utilisateur à connotation sexuelle n’est pas non plus une bonne idée.
  • Apprenez à votre enfant la règle des 10 minutes : ajoutez une personne en ligne uniquement si vous avez parlé avec elle pendant 10 minutes au moins dans la vie réelle.
  • Ne partagez pas trop facilement des données à caractère personnel (numéro de téléphone, adresse du domicile, école, âge, coordonnées bancaires, etc.) avec un inconnu. Si vous ne le faites pas dans la rue, ne le faites pas non plus en ligne.
  • Parlez à une personne de confiance en cas de situation difficile. Si votre enfant trouve parfois difficile de parler avec vous en tant que parent, renvoyez-le à une autre personne de confiance (le dirigeant d’un mouvement de jeunesse, un enseignant ou une organisation à l’écoute comme Child Focus ou Awel, …).
  • Précisez que votre enfant ne doit pas effacer quoi que ce soit par peur de votre réaction. Cela peut arriver à tout le monde et oser demander de l’aide, c’est malin.
  • Fiez-vous à votre intuition : si quelque chose semble trop beau pour être vrai, c’est généralement le cas. Encouragez votre enfant à ne pas ignorer ce signal et à demander de l’aide auprès d’une personne de confiance.
  • Adaptez les paramètres de respect de la vie privée sur chaque réseau social : ainsi, vous choisissez ce que vous partagez et avec qui. Faites la comparaison avec la vie réelle. Vous pouvez partager beaucoup de choses avec les personnes que vous connaissez très bien. En revanche, ne confiez pas vos plus grands secrets à des inconnus. De manière standard, les paramètres de respect de la vie privée sont réglés sur « public ». Encouragez votre enfant à les changer pour « privé » ou découvrez ensemble comment le faire.
  • Les réseaux sociaux mettent régulièrement les options à jour, rappelez-vous mutuellement de les vérifier de temps en temps et éventuellement de les modifier.
  • Apprenez à votre enfant qu’il y a de bons et de mauvais secrets. Par exemple, une fête surprise est un bon secret. Un mauvais secret fait peur, rend triste, génère de l’incertitude et peut vous donner un sentiment de culpabilité ou de honte. S’il en ressent l’envie, encouragez votre enfant à en parler à une personne de confiance.
  • Si votre enfant veut rencontrer un inconnu, vous devriez lui donner les conseils suivants :
  1. Informe une personne de confiance de l’endroit où tu te rends, avec qui et quand tu rentreras.
  2. Ou mieux encore, fais-toi déposer par quelqu’un qui pourra voir la personne ou emmène quelqu’un avec toi.
  3. Donne rendez-vous en plein jour, dans un endroit public et fréquenté. Refuse tout rendez-vous chez toi ou chez ton interlocuteur.
  4. N’oublie pas d’emporter ton GSM.
  • Apprenez à votre enfant à ne pas allumer la Webcam pour un oui ou pour un non.
  • Conseil supplémentaire pour le sexting : soyez prudents. C’est un acte entre des personnes qui se font confiance. Vous ne pouvez jamais être certain de l’identité et des intentions d’un inconnu. Par conséquent, mieux vaut ne pas s’adonner au sexting avec des inconnus. Si vous voulez tout de même le faire, mettez-vous d’accord et veillez à ne pas être reconnaissable.
  • Conseils supplémentaires spécifiques aux jeux vidéo : chattez uniquement DANS le jeu et À PROPOS du jeu. Par conséquent, ne discutez pas d’autres choses sur WhatsApp ou dans la chatbox avec un ami de jeu.

 

Lorsque les limites sont franchies

Il n’y a pas d’époque et pas d’âge pour les relations et la sexualité. La seule différence, c’est que l’univers des jeunes, dont leur développement sexuel, se joue aujourd’hui aussi bien en ligne que dans la vie réelle. Parfois, les choses ne se passent pas comme prévu et un incident menace de se produire ou se produit.

Si votre enfant est impliqué dans un incident portant atteinte à l’intégrité (sexuelle), la situation peut s’avérer violente. Il peut en résulter toutes sortes d’émotions. Peut-être êtes-vous bouleversé parce que vous n’auriez jamais pensé que cela arriverait à votre enfant ou, car vous vous souciez de son avenir.

Les informations ci-dessous peuvent aider votre famille à entreprendre une action. N’hésitez pas à appeler gratuitement Child Focus au 116 000. Nous vous écoutons, nous réfléchissons avec vous et ce, 24h/24 et 7j/7.

Parler d’événements choquants n’est pas évident. Vous pourriez vous sentir honteux ou coupable. C’est un cap important à franchir, mais vous serez soulagé(e) si vous partagez.

 

Sexting, Sextorsion et Grooming

Sexting

Le sexting est problématique si :

  • Aucune autorisation n’a été donnée pour prendre les photos, les photos ont été partagées ou transférées à d’autres.
  • Votre enfant a reçu une photo ou une vidéo de nu sans l’avoir voulu.

 « Une photo intime de mon enfant circule en ligne » – Que puis-je faire ?

  • Essayez de discuter calmement et ouvertement avec votre enfant. Continuez de le soutenir et offrez-lui une oreille compatissante et de l’aide. En venant vous trouver à ce sujet, il fait preuve de courage et d’intelligence.
  • Ne condamnez pas votre enfant. Il a donné sa confiance et la personne qui a diffusé les images a trahi cette confiance. La diffusion ou le transfert d’une photo de nu sans consentement est une infraction à la loi pénale, à la loi sur le respect de la vie privée et au droit à l’image. Votre enfant n’est pas coupable, mais bien la personne qui a diffusé les images.
  • Demandez à cette personne de supprimer les images. Contactez l’école si cette personne va à la même école. Demandez d’abord l’autorisation de votre enfant. Vous ne savez pas qui se cache derrière tout cela ? Dans ce cas, contrôlez le site Web. Vous trouverez souvent un lien en bas ou en haut vers les termes « aide », « contact » ou « abus ». Indiquez de quelle image il s’agit, l’âge de votre enfant et précisez qu’aucune autorisation n’a été donnée pour placer ce contenu en ligne et que vous voulez que ce soit supprimé.
  • Demandez aux autres destinataires de supprimer les images et de cesser leur diffusion si vous les connaissez.
  • La diffusion ou le transfert de sexting sans autorisation est punissable. Vous pouvez déposer une plainte auprès de la police pour cela. Child Focus peut vous apporter son aide.
  • Signalez le profil sur le canal du réseau social. Bloquez la personne sur le réseau social afin qu’elle ne puisse plus envoyer de messages à votre enfant.
  • Adaptez les paramètres de respect de la vie privée.

« Mon enfant reçoit des images intimes qu’il n’a pas souhaité recevoir » – Que puis-je faire ?

  • Votre enfant connaît l’expéditeur des images ? Faites savoir que vous voulez que ça s’arrête et que vous ne voulez pas recevoir ce genre d’images.
  • Vous ne connaissez pas l’expéditeur ? Contrôlez le site Web. Vous trouverez souvent un lien en bas ou en haut vers les termes « aide », « contact » ou « abus ». Indiquez de quelles images il s’agit et précisez que vous n’avez pas donné votre autorisation pour recevoir ce contenu. Cela s’appelle « rapporter ».
  • Conservez toutes les discussions et toutes les images. Vous pouvez faire des captures d’écran des discussions. Vous pourrez les utiliser plus tard, si vous voulez déposer une plainte à la police ou les montrer à l’école.
  • Vous pouvez déposer une plainte auprès de la police. Si vous le souhaitez, Child Focus peut vous apporter de l’aide.
  • Bloquez la personne sur le réseau social afin qu’elle ne puisse plus envoyer de messages.
  • Recommandez vivement à votre enfant d’arrêter la diffusion des images.

Découvrez ici nos conseils pour discuter préventivement du sexting avec votre enfant.

 

Sextorsion

Qu’est-ce que la sextorsion?

Les victimes se lient d’amitié en ligne avec le coupable, qui se présente souvent comme quelqu’un du même âge alors qu’il s’agit en réalité de bandes criminelles. Au bout d’un moment, les discussions prennent un tournant sexuel et le criminel persuade sa victime d’envoyer des images intimes d’elle-même. Ensuite, le criminel menace de rendre les images publiques si la victime n’envoie pas rapidement de nouvelles images ou de l’argent. La sextorsion est punissable, il s’agit ici à la fois d’escroquerie et de chantage.

« Mon enfant est poussé à montrer/envoyer des photos intimes » – Que puis-je faire ?

  • Essayez de discuter calmement et ouvertement avec votre enfant. Continuez de soutenir votre enfant et offrez-lui une oreille compatissante et de l’aide. En venant vous trouver à ce sujet, votre enfant fait preuve de courage et d’intelligence.
  • Ne condamnez pas votre enfant. Quelqu’un d’autre a eu un comportement punissable, votre enfant n’est pas coupable.
  • Ne réagissez pas aux menaces et ne cédez pas au chantage. Même si vous payez, vous n’avez aucune garantie quant à la diffusion des images. Par conséquent, ne payez jamais ! Ne vous fâchez pas si votre enfant a déjà payé. Votre enfant a besoin de votre soutien.
  • Rassemblez toutes les preuves (chats, images, e-mails, coordonnées bancaires du maître chanteur). Vous pouvez faire des captures d’écran des discussions. Vous pourrez les utiliser plus tard si vous voulez porter plainte à la police.
  • Recherchez en ligne, avec votre enfant, son nom ou pseudonyme utilisé avec le coupable. Si les images ont tout de même été placées en ligne, vous les trouverez peut-être de cette manière. Si vous les trouvez, vous pouvez le signaler sur le site web. Vous trouverez souvent sur un site un lien en bas ou en haut vers les termes « aide », « contact » ou « abus ». Indiquez de quelles images il s’agit, l’âge de votre enfant et précisez qu’aucune autorisation n’a été donnée pour placer ce contenu en ligne et que vous voulez que ce soit supprimé.
  • La sextorsion est un délit grave pour lequel vous pouvez porter plainte à la police. Si vous le souhaitez, Child Focus peut vous apporter son aide.
  • Rapportez le profil sur le réseau social et bloquez la personne sur le réseau social en question. Ainsi, cette personne ne peut plus contacter votre enfant.

Découvrez ici nos conseils pour discuter préventivement du contact avec des inconnus avec votre enfant.

Grooming

Qu’est-ce que le grooming?

Processus par lequel un adulte aborde intentionnellement des mineurs et les manipule à des fins sexuelles. Les groomers tentent d’établir un rapport de confiance avec l’enfant en montrant de l’intérêt, en faisant des compliments afin de l’amener progressivement à des questions et à des actes à connotation sexuelle. Le grooming peut entraîner une violence sexuelle en ligne (par webcam, chat, e-mail, etc.) ou dans la vie réelle (par une rencontre physique). De plus, le groomer peut créer ou diffuser des images, ce qui fait de l’enfant à nouveau une victime. Dans ce cadre, le coupable essaie de limiter ses propres risques en révélant aussi peu de choses que possible sur lui-même. Il encourage également l’enfant à ne pas parler de leur amitié sous couvert de « notre petit secret ».

 « Mon enfant a un contact en ligne avec une personne qui semble suspecte » – Que puis-je faire ?

  •  Essayez de discuter calmement et ouvertement avec votre enfant. Continuez de soutenir votre enfant et offrez-lui une oreille compatissante et de l’aide. En venant vous trouver à ce sujet, votre enfant fait preuve de courage et d’intelligence.
  • Ne condamnez pas votre enfant. Quelqu’un d’autre a eu un comportement punissable, votre enfant n’est pas coupable.
  • Rassemblez toutes les preuves (images, discussions). Vous pouvez faire des captures d’écran des discussions. Vous pourrez les utiliser plus tard si vous voulez porter plainte à la police.
  • Le grooming est un délit grave pour lequel vous pouvez porter plainte à la police. Si vous le souhaitez, Child Focus peut vous apporter son aide.
  • Rapportez le profil sur le réseau social et bloquez la personn

 

Cyberharcèlement

 

Qu’est-ce que le cyberharcèlement?

Le cyberharcèlement est un harcèlement avec un caractère connecté, par exemple par SMS et par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Il est question de harcèlement si une personne ou un groupe :

  • utilise une position de pouvoir ;
  • dans le but de blesser une autre personne ;
  • adopte ce comportement plusieurs fois ou de manière répétée ;
  • continue alors que la victime et/ou son entourage signale vouloir arrêter.

Le harcèlement en tant que problème de groupe

Autrefois, le harcèlement était une affaire entre « le harceleur » et « le harcelé ». Aujourd’hui, ce caractère dichotomique a été abandonné et le cyberharcèlement est considéré comme un problème de groupe constitué de 3 rôles :

  • le coupable
  • la victime
  • le(s) témoin(s)

Un enfant peut donc être impliqué dans une situation de cyberharcèlement sans être lui-même la victime ou le coupable. Vous pensez peut-être « Ne t’en mêle pas » ou c’est peut-être le conseil que vous donnez à vos enfants. Cependant, la réaction des témoins est extrêmement importante. Le coupable contraint l’enfant, pour ainsi dire, à faire un choix et en tant que parent, vous avez également un choix à faire. La réaction des témoins ne doit pas être sous-estimée. Cela peut faire une énorme différence pour la victime. e sur le réseau social en question. Ainsi, cette personne ne peut plus contacter votre enfant.

Découvrez ici nos conseils pour discuter préventivement du contact avec des inconnus avec votre enfant.

Nous ne sommes pas tous responsables du harcèlement, mais nous sommes tous responsables de son arrêt! (Gie Deboutte, 2020)

Cyberharcèlement vs harcèlement dans la vie réelle

Le harcèlement et le cyberharcèlement ont la même dynamique sous-jacente, mais il existe tout de même des différences importantes. Le cyberharcèlement est souvent un prolongement du harcèlement « hors ligne » avec des aspects supplémentaires :

  • L’identité du harceleur reste inconnue, ce qui peut donner un sentiment d’impuissance à la victime.
  • Le harcèlement « hors ligne » prend fin lorsqu’un jeune quitte l’endroit où il était harcelé (école, mouvement pour la jeunesse, club de sport, etc.). Le cyberharcèlement peut se poursuivre partout et à tout moment.
  • Ce qui est placé en ligne reste en ligne, donc le harcèlement aussi.

 « Mon enfant est victime de harcèlement en ligne » – Que puis-je faire ?

Vous pensez que votre enfant est victime de cyberharcèlement ? N’hésitez pas à appeler gratuitement Child Focus au 116 000. Nous vous écoutons, nous réfléchissons avec vous et ce, 24h/24 et 7j/7.

  • Soyez attentif aux signaux de votre enfant indiquant une situation de harcèlement (stress, manque d’assurance, perte de confiance, agressivité, etc.). Écoutez et soutenez votre enfant.
  • Il est possible que votre enfant mette du temps à venir vous voir. Ne demandez pas « pourquoi » il n’est pas venu vous trouver immédiatement. Félicitez votre enfant d’oser venir vous parler maintenant.
  • N’entreprenez aucune démarche sans l’accord de votre enfant. Par conséquent, n’allez pas attendre devant le portail de l’école sans que votre enfant le sache. Convenez ensemble des démarches que vous allez entreprendre.
  • Ne réagissez pas aux messages de haineBloquez les expéditeurs et signalez tout abus au site Web ou à l’application.
  • Donnez à votre enfant des possibilités de demander de l’aide :
  • En concertation avec votre enfant, informez l’école et le centre PMS et dans les cas graves, impliquez la police.
  • Rassemblez toutes les preuves (discussions, images). Vous pouvez faire des captures d’écran des discussions.

« Mon enfant harcèle un autre enfant en ligne » – Que puis-je faire ?

Ce peut être très violent pour vous d’entendre votre enfant dire qu’il harcèle quelqu’un en ligne, ou de l’apprendre d’une autre personne. Peut-être êtes-vous bouleversé, furieux ou soucieux parce que vous ne vous y seriez jamais attendu de la part de votre enfant. Ce sentiment est tout à fait normal.

  • Essayez de discuter calmement et ouvertement avec votre enfant.
  • Faites savoir clairement que vous n’acceptez pas le harcèlementNe condamnez pas votre enfant, mais son comportement. Dans ce cadre, faites également prendre conscience à votre enfant des conséquences de ce comportement pour l’autre.
  • Recherchez des solutions pour mettre un terme au (cyber)harcèlement et veillez également à ce que cela s’arrête. Il est bon de mettre en place une action de réparation. Il faut que cela vienne de votre enfant. Continuez de le soutenir dans la mise en place de l’action. Pour plus d’informations : www.sorrybox.be.
  • N’interdisez pas l’internet. Cependant, veillez à ce que votre enfant prenne ses responsabilités.
  • Aidez votre enfant à se comporter de manière positive (en ligne) avec les autres.

« Mon enfant est témoin d’une situation de harcèlement » – Que puis-je faire ?

  • Encouragez votre enfant à soutenir la victime et à ne pas collaborer avec le (cyber)harceleur. Félicitez votre enfant d’être assez courageux pour aider la victime (de préférence avec d’autres), continuez de veiller à ce que votre enfant n’ait pas lui-même des problèmes.
  • Expliquez à votre enfant ce que ressent la victime et la raison pour laquelle le (cyber)harcèlement n’est pas acceptable.
  • Expliquez à votre enfant qu’il ne faut pas transférer de messages, photos ou vidéos de harcèlement.
  • Apprenez à votre enfant à signaler les cyberharcèlements dans l’application même, à une personne de confiance ou, dans les cas graves, à la police.

Webetic ‘Le cyber-harcèlement’

Visionnage de porno problématique

Le porno montre un comportement sexuel (sous différentes formes comme des photos, des films, des dessins, etc.) afin d’éveiller un désir sexuel. L’internet a entraîné une augmentation exponentielle de la quantité et de la disponibilité du porno.

Il n’est ni anormal, ni inquiétant que votre enfant regarde du porno. Les jeunes sont curieux à l’égard du sexe et ils ont atteint la vitesse de croisière de leur développement sexuel, avec une libido débordante. De plus, l’internet offre la possibilité d’obtenir des informations concernant la sexualité en toute discrétion. Découvrez ici comment parler du porno avec votre enfant.

Parfois, les parents sont inquiets lorsque leurs enfants regardent du porno, car la nature et la quantité de celui-ci leur semblent problématiques. Vous reconnaissez cette problématique ou vous vous inquiétez de la quantité ou de la nature du porno que votre enfant regarde ? N’hésitez pas à appeler gratuitement Child Focus au 116 000. Nous vous écoutons, nous réfléchissons avec vous et ce, 24h/24 et 7j/7.

« Mon enfant regarde trop de porno ou du porno trop extrême » – Que puis-je faire ?

Regarder régulièrement du porno n’est pas un problème en soi. Cependant, cela peut devenir problématique si votre enfant en regarde de plus en plus souvent ou recherche des images de plus en plus extrêmes.

  • Essayez d’en discuter calmement, ouvertement et discrètement avec votre enfant. Dans un premier temps, faites preuve de compréhension.
  • Lors de votre discussion, faites preuve de préoccupation et non de colère. Ainsi, vous ne « bloquez » pas la discussion. Vous avez l’impression que votre enfant est accro au porno ? Dans ce cas, demandez l’aide d’un CAW, CSM, de votre médecin généraliste, d’un sexologue ou d’un psychologue.
  • Accordez une vie privée à votre enfant. Regarder ou contrôler en cachette ce que votre enfant regarde comme porno et en quelle quantité est contre-productif dans une relation de confiance. En revanche, parler ouvertement augmentera les chances que votre enfant vienne vous trouver en cas de problème.

« Le type de porno que mon enfant regarde est suspect » – Porno délictueux

Cela peut devenir problématique si :

  • Des personnes de moins de 18 ans sont impliquées. Vous pouvez signaler ces images délictueuses par l’intermédiaire du point de contact civil de Child Focus.
  • Des personnes qui n’ont pas donné leur autorisation pour la création ou la publication de ces images sont impliquées.
  • Des activités sexuelles nocives ou de la violence sexuelle sont portées à l’image.

Respect de la vie privée

Webetic ‘Vie privée’

Droit à l’image

Qu’est-ce que le droit à l’image?

Désigne le droit dont dispose toute personne de s’opposer à la diffusion de son image sans son consentement.

Comment se comporter en termes de droit à l’image ?

  • Apprenez à votre enfant à respecter le droit à l’image des autres en demandant l’autorisation avant de publier la photo de quelqu’un.
  • Votre enfant doit donner son autorisation avant que quelque chose ne soit publié en ligne. C’est tout de même en ligne alors qu’il ne voulait pas que ce soit rendu public ? Dans ce cas, vous pouvez toujours demander la suppression de ce contenu. Pour commencer à la personne qui l’a publié. Cela ne fonctionne pas ? Dans ce cas, contactez le site Web ou le réseau social sur lequel le contenu a été publié. Cela ne fonctionne pas ? Appelez Child Focus au numéro gratuit 116 000 et nous rechercherons une solution ensemble.
  • Respectez le droit à l’image de votre enfant. Réfléchissez bien à ce que vous publiez en ligne le concernant et parlez-en avec lui. Découvrez ici une procédure pour vous aider à décider si quelque chose vous convient sur les réseaux sociaux.

 

Empreinte numérique et réputation en ligne

Votre empreinte numérique est constituée de toutes les traces que vous laissez sur l’internet et que tout le monde peut voir. Un message sur un forum, une réaction sous une photo, un clic sur une bannière, un tweet, etc.

Votre réputation numérique ou en ligne est comparable à votre réputation dans la vie réelle : il s’agit de la manière dont les autres vous voient. C’est l’image que les autres ont de vous lorsqu’ils recherchent des informations à votre sujet en ligne.

Cette réputation en ligne dépend de plusieurs facteurs :

  • Votre empreinte numérique
  • Ce que vous publiez en ligne
  • Ce que les autres publient à votre sujet

Comment pouvez-vous aider votre enfant à gérer sa réputation en ligne ?

  • De temps en temps, tapez le nom de votre enfant sur Google avec lui.
  • Vous trouvez une publication qui concerne votre enfant, mais elle ne lui convient pas ? Contactez celui qui l’a publié et demandez-lui de le supprimer. Vous pouvez faire appel, entre autres, au droit à l’image.
  • Vous trouvez sur Google quelque chose que votre enfant a publié lui-même, mais qui est trop personnel ? Dans ce cas, supprimez ce contenu ou adaptez les paramètres de respect de la vie privée afin qu’il ne soit visible que pour certaines personnes.
  • Une grande partie de votre réputation en ligne commence par ce que vous publiez vous-même. Apprenez à votre enfant à y être attentif.

 

Sécurité du mot de passe

Un mot de passe vous permet de vous identifier en ligne. Il est important que votre enfant choisisse un mot de passe fort et qu’il le garde pour lui autant que possible. Comment choisir un mot de passe fort ?

  • Un mot de passe fort comporte au moins 13 caractères constitués de chiffres, d’un mélange de majuscules, de minuscules et de caractères spéciaux (+, -, / …).
  • C’est plus facile de retenir une phrase, mais choisissez-en une qui n’ait de sens que pour vous et qui ne contienne pas que des mots qui existent.
  • Vérifiez ici la qualité d’un mot de passe et créez un bon mot de passe par le biais d’un outil de signature.

Un bon mot de passe est comme une brosse à dents: vous ne la donnez à personne, pas même à votre meilleur ami. De plus, vous devez la remplacer régulièrement.

Si vous avez de très jeunes enfants, il est préférable que vous connaissiez leur mot de passe. Cependant, ils auront rapidement besoin d’avoir leur propre espace en ligne. Les adultes doivent apprendre à leur faire confiance et à respecter leurs secrets. Avec suffisamment d’encadrement, d’éducation, de discussions ouvertes et positives, vous pouvez certainement les armer et les assister. Ainsi, vous n’avez même pas à connaître leur mot de passe. Éventuellement, appliquez le truc de « l’enveloppe fermée » à vos jeunes enfants : votre enfant écrit son mot de passe, il le place dans une enveloppe et la ferme. Convenez de l’endroit où vous allez conserver l’enveloppe et promettez de ne l’ouvrir qu’en cas d’urgence.

Toujours connecté

Nous vivons dans un monde connecté. Avec notre smartphone, nous transportons le monde entier dans notre poche. Par conséquent, c’est parfois difficile de trouver le bon équilibre numérique (lien). Et parfois, notre connexion va plus loin que nous ne l’aurions imaginé. Pensez par exemple aux « connected toys », ces jouets connectés qui peuvent aussi charger des informations en ligne. Vous entendez parfois dire que d’autres personnes peuvent « pénétrer » dans ce jouet par le WiFi ou le Bluetooth ou qu’ils peuvent être piratés à distance ou enregistrer des discussions avec votre enfant. Alors devez-vous éviter ces super jouets ? Certainement pas ! Veillez à être bien informés sur ce que vous achetez et la manière dont vous pouvez le paramétrer de manière optimale.

La géolocalisation est aussi un élément sur lequel les gens, et surtout les enfants, ne s’arrêtent pas suffisamment. Lorsque vous publiez quelque chose sur les réseaux sociaux par le biais de votre smartphone, votre localisation est envoyée automatiquement. Parfois, sans que vous en ayez conscience, cette localisation est également publiée automatiquement. Ce n’est certainement pas toujours nécessaire, bien au contraire. Vos amis et vos abonnés en ligne ne doivent pas forcément savoir où vous vous trouvez exactement. Par conséquent, vérifiez les paramètres avec votre enfant et veillez à ce que sa localisation ne soit pas partagée automatiquement.